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Comment vivre avec son stress alimentaire ?

Dernière mise à jour : 15 janv. 2021


Comment vivre avec son stress alimentaire ? Le stress alimentaire peut être défini comme une envie non contrôlée de manger quelque chose pour soulager une angoisse, une douleur morale ou physique. Le stress alimentaire peut également se traduire par l’impossibilité de manger ou des difficultés à s’alimenter dans un contexte d’anxiété, de contrariété ou encore de maladie comme une dépression. Certaines personnes ressentent “une boule à la gorge” qui les empêche d’avaler tout aliment.

Les situations à l’origine du stress alimentaire Récemment lors du confinement lié à l’épidémie du covid-19, la frustration de ne pas pouvoir sortir de chez soi et la peur de mourir par infection du virus ont conduit de nombreuses personnes à manger plus afin de soulager leurs angoisses. Notamment des aliments ou boissons sucrées leur permettant d’avoir rapidement une sensation de mieux-être mais au prix de kilos gagnés superflus ! Plus couramment, c’est classiquement, la prise de chocolat, d’une sucrerie au retour à la maison après une journée de travail difficile. C’est aussi la consommation rapide de viennoiseries le matin comme des croissants, des pains au chocolat sans réellement les savourer en se préparant ou en allant travailler alors que l’on est pressé et angoissé à l’idée d’arriver en retard à son poste. Ce sont également les situations de frustration qui conduisent à craquer pour des aliments que l’on s’est interdit de consommer. Par exemple, lorsque l’on se force à ne plus consommer de fast food alors qu’on en avait l’habitude. On s’interdit de consommer des frites, des pizzas ou encore d’autres plats industriels comme des quiches, des lasagnes. Après quelques semaines notre cerveau nous rappelle en permanence nos envies de consommer ces types d’aliments et nous entraîne alors à les consommer à nouveau en plus grandes quantités qu’avant notre décision de les arrêter. Plus vous essayez de lutter contre vos envies, plus votre frustration va grandir et plus vite vous allez “craquer” pour les aliments interdits compulsifs.

La réponse de notre cerveau au stress Le plus souvent face à une situation mal contrôlée comme des difficultés pour se lever ou lors d’un événement inattendu comme un retard de train ou à l’occasion d’un accident domestique comme un plat renversé, notre cerveau et plus précisément notre centre de contrôle de la faim situé au niveau de l’hypothalamus nous incite vivement à prendre un aliment pour soulager l’émotion ressentie. Le plus souvent, il s’agit d’aliments sucrés comme un soda, du chocolat, des gâteaux ou encore des bonbons qui agissent immédiatement sur l’humeur en procurant une sensation de bien-être. Lorsque ces aliments sont consommés en grande quantité et rapidement , on parle alors de boulimie secondaire au stress s’accompagnant après cet épisode d’un sentiment de culpabilité en rapport avec l’importance des quantités ingérées. Plus rarement, chez certaines personnes stressées, l’ingestion rapide d’aliments salés comme du saucisson, du fromage ou encore des gâteaux apéritifs procurent une sensation d’apaisement.

Pistes pour mieux vivre avec son stress alimentaire Utilisez des techniques de relaxation pour mieux contrôler la production des hormones du stress alimentaire comme la méditation pleine conscience, le yoga ou encore la sophrologie.

  • Développez la compassion vis à vis de vos faiblesses : en les acceptant, vous aurez moins de stress et donc moins d’envies de manger pour soulager votre mal-être.

  • Ecoutez vos envies alimentaires : mangez quand vous avez faim et arrêtez-vous quand vous n’avez plus faim et que vous êtes rassasié.

  • Acceptez vos goûts alimentaires. Si vous êtes plutôt “salé”, faites-vous plaisir avec modération avec une entrée ou un plat. Si vous êtes plutôt “sucré”, accordez-vous un bon dessert au déjeuner ou au dîner.

  • Adoptez une routine alimentaire qui va soulager votre conscience et contribuera à ne pas vous faire grossir. Par exemple, prendre le mercredi avec les enfants un repas plaisir et le samedi soir un repas de fête avec les restes qui seront consommés le dimanche au déjeuner.

  • Essayez de respecter la règle bien connue, sans sauter de repas :

Petit déjeuner de roi/reine – Déjeuner de prince/princesse – Diner de pauvre

  • Évitez les frustrations alimentaires en ne vous interdisant aucun aliment. Cela vous évitera d’avoir des comportements alimentaires impulsifs se traduisant par des crises de boulimie.

  • Fixez-vous des quantités raisonnables de vos aliments préférés. Par exemple pour les amateurs de sucreries : un gâteau par semaine. Ou encore : 2 carrés de chocolat par jour; 2 boules de glace par semaine; 2 à 3 biscuits par semaine. Pour les amateurs de plats salés : un fast-food par semaine; du fromage 3 fois/semaine ou encore une portion de quiche, pizza ou frites par semaine.

  • Soyez gourmet et pas gourmand en mangeant et en croquant lentement afin de savourer ce que vous avez dans la bouche. Que vous soyez chez vous, chez des amis ou au restaurant, vous devez sortir de table sans avoir faim, c’est la satiété.


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