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  • Photo du rédacteurLes hormones et votre santé

Quels médicaments pour les maladies liées à nos hormones ?

Les traitements des maladies perturbant nos hormones Les traitements des maladies hormonales ont pour objectif de corriger les anomalies de fonctionnement des glandes endocrines et d’obtenir un retour à des taux normaux des hormones dans le sang. Prescrits à posologie adaptée, les médicaments entraînent une amélioration progressive et durable de la qualité de vie, faisant disparaître les symptômes associés aux troubles hormonaux. Arrêtés sans avis médical, leur interruption provoque le plus souvent le retour des symptômes. Les effets indésirables rapportés aux médicaments dépendent des molécules prescrites, des médicaments associés et de leurs prises régulières ou non ainsi que du moment où ils sont absorbés. Par exemple, la metformine donnée pour corriger un diabète peut-être responsable de douleurs abdominales lorsqu'elle est prise à jeun. Prise après les repas, cet antidiabétique ne provoque pas de troubles digestifs.


En fonction de leur mécanisme d’action, les médicaments des maladies hormonales se classent en quatre groupes : les médicaments de substitution les médicaments de stimulation les médicaments freinateurs les médicaments à visée symptomatique. 1. Les médicaments de substitution Lorsqu’une glande endocrine ne produit pas assez d’hormone, il existe donc un déficit hormonal qu’il est donc légitime de compenser pour revenir à une situation normale et physiologique. C’est le cas fréquemment rencontré lorsqu’il existe une authentique hypothyroïdie ou bien, heureusement plus rarement, quand il existe un diabète de type 1 lié à une carence quasi-absolue en insuline ou bien encore une insuffisance surrénale lente. Les médicaments de substitution sont donc des médicaments qui se substituent physiologiquement aux hormones déficitaires. Ils sont légitimement prescrits dans le cadre d’une hormonothérapie substitutive. En règle général, la dose administrée chaque jour est fixe et correspond aux besoins du patient. Cette dose varie d’une personne à l’autre, selon sa corpulence, son âge et son profil hormonal et éventuellement les médicaments associés. Ainsi, une patiente pesant 55 kg en hypothyroïdie, aura besoin vraisemblablement de 75 microgrammes de Lévothyroxine alors qu’une patiente du même âge mais pesant 85 kg aura plus besoin de 125 microgrammes ! 2. Les médicaments de potentialisation ou de stimulation Lorsque l’activité d’une hormone produite par une glande endocrine s’avère insuffisante, voire inappropriée, il apparaît légitime pour certains cliniciens de proposer un traitement stimulant hormonal visant à corriger ce désordre. Pour cette classe de médicaments, les cliniciens évoquent une activité « supra-physiologique ». L’exemple le plus parlant concerne le diabète de type 2, ou encore appelé diabète de la maturité. Les patients continuent à produire de l’insuline mais cette production est inadaptée et conduit à la survenue d’épisodes de plus en plus fréquents d’hyperglycémies. Pour contrôler ce désordre hormonal, les cliniciens disposent de plusieurs types de médicaments de stimulation de la production de l’’insuline, avec les sulfamides hypoglycémiants et les biguanides. Plus récemment, les thérapeutes disposent également des glitazones, nouvelles familles d’antidiabétiques oraux qui potentialisent l’activité de l’insuline sans en augmenter sa production. Autre exemple, touchant les hommes se plaignant de fatigue sexuelle. Lorsque leur taux de testostérone est bas, voire à la limite inférieure de la valeur normale, certains endocrinologues proposent de faibles doses de cette hormone comme traitement stimulant pour relancer leur libido. Enfin, pour répondre plus particulièrement à la demande des femmes et notamment celles ménopausées qui n’arrivent pas à stabiliser leur poids, voire à maigrir, certains médecins n’hésitent pas à proposer des acides aminés destinées à stimuler la production d’hormones sensées réduire les cellules graisseuses. C’est le cas avec l’arginine en association avec d’autres acides aminés (lysine, glutamine, glycine) et un programme soutenu d’activité physique avec pour objectif de stimuler la production de l’hormone de croissance et de l’insuline qui favoriseraient le développement des muscles, et la combustion des graisses en excès. 3. Les médicaments à visée symptomatique Les désordres hormonaux sont le plus souvent découverts à l’occasion de symptômes d’apparition récente, comme par exemple un amaigrissement important malgré une alimentation normale ou bien encore, des ongles cassants avec une chute inquiétante des cheveux. Parfois, les symptômes sont moins évocateurs d’une maladie hormonale, comme par exemple une fatigue persistante mise sur le compte du surmenage ou bien une prise de poids progressive associée à une alimentation trop riche ou encore un sommeil perturbé. Ces symptômes, qu’ils soient liés ou non à une maladie hormonale, sont souvent invalidants. Pour vous soulager, les médecins disposent d’un large arsenal thérapeutique qui, en fonction de leur intensité, de leur origine et de l’expérience du clinicien, fait appel à des molécules chimiques ou naturelles. Par exemple, des fourmillements des mains pourront être traités par des cures de magnésium alors que des crampes des jambes chez un diabétique connu seront traitées par un médicament spécifique, comme la gabapentine. En principe, dans le cadre des désordres hormonaux, ces médicaments à visée symptomatique sont prescrits jusqu’à la correction des troubles hormonaux.

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